Santé sexuelle et reproductive

Quel parcours de soins pour la transition de genre des mineurs ?

Alors que le nombre de jeunes en questionnement sur leur genre ne cesse de croître en France, le flou subsiste quant à leur prise en charge médicale, en l’absence de consensus.

Un accès aux soins difficile 

Selon la Haute Autorité de santé (HAS) : « Il n’existe pas d’étude estimant le nombre de personnes trans en France. »* Impossible à quantifier, le phénomène est pourtant bien réel. En témoignent les consultations et séjours hospitaliers liés à la transidentité, en nette augmentation chez les mineurs. Enjeu vital pour cette population vulnérable (rappelons que le suicide est la 2e cause de mortalité chez les 15-24 ans), le parcours de transition s’avère souvent long et difficile d’accès. Un rapport remis en 2022 à la HAS** dresse ce constat sans appel : « Les mineurs et leurs parents sont aussi, voire plus, démunis que les adultes trans pour trouver à qui s’adresser. Trouver un praticien bienveillant et formé relève de l’impossible dans certaines régions ». Débuter une transition médicale pour un mineur passe par une prise en charge pluridisciplinaire via des consultations spécialisées en milieu hospitalier. Six existent en région à Lille, Rouen, Tours, Bordeaux, Toulouse, Marseille, et trois à Paris …

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