Vers un meilleur accompagnement des fausses couches
Politique de santé

Vers un meilleur accompagnement des fausses couches

Les fausses couches concernent près de 200 000 femmes par an, soit 15 % des grossesses. Le 8 mars dernier, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge psychologique des parents touchés. Une avancée attendue et nécessaire.

La fausse couche, terme employé pour désigner un arrêt spontané de la grossesse avant la 22e semaine d’aménorrhée (soit environ 5 mois), est une épreuve qui peut s’avérer douloureuse pour la mère et l’ensemble de la famille. Une étude du British Medical Journal menée en 2017 établit que 39 % des femmes ayant vécu un deuil périnatal précoce présentent, trois mois après, des symptômes de stress post-traumatique. En 2020, une nouvelle enquête avance que 10 % d’entre elles souffriraient de dépression modérée à sévère après un mois et 6 % après neuf mois. En mars 2021, un rapport publié dans la revue médicale The Lancet pointait quant à lui la nécessité d’une meilleure prise en charge psychologique. En effet, bien qu’il s’agisse du premier motif de consultation aux urgences gynécologiques, le corps médical demeure mal armé face à la détresse psychique des patientes.

Des initiatives éparses

Bien que traumatisante, la fausse couche ne fait …

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